Le bon déroulement d’un programme de recherche tel que G.I.P.R.E OL passe bien évidemment par l’engagement de travaux scientifique de haut niveau qui se traduit par des études au niveau doctoral. C’est donc le cas dans notre projet où depuis le début du mois de septembre, deux thèses de doctorat ont démarré dans le laboratoire LIENSs (UMR CNRS / U. La Rochelle)… axées sur l’étude de la ressource d’étrilles potentiellement impactée par les activités de pêche à pied. Cs études doctorales seront pourtant résolument transdisciplinaire à l’image du projet lui-même et leur bon fonctionnement sera assuré financièrement par l’ANR via le programme G.I.P.R.E OL.
La première thèse s’inscrit dans les préoccupations des équipes DYFEA et AGILE et va s’intéresser à la dynamique de la population d’étrilles sous influence plus ou moins intense de la pression des activités de pêche à pied oléronaises ainsi que certains processus biologiques (croissance, alimentation, reproduction, développement larvaire). D’autre part, ces travaux devront permettre de mieux cerner les typologies de pêcheurs, de dégager des indicateurs d’activité qu’il conviendra de mettre en relation avec des données de la biologie de la ressource. Le doctorant, Richard Coz, sera sous la responsabilité scientifique de G. Radenac (Maître de Conférences, équipe Dyfea) et V. Duvat Magnan (Professeur d’Université, équipe Agile) et son financement sera assuré par le Département de la Charente-Maritime qui, ainsi, démontre son soutien à l’ensemble du projet.
La seconde thèse axera ces travaux sur des éléments de génétique de la population Ce travail  propose d’apporter des éléments de compréhension aux processus et aux capacités d’évolution des populations soumises aux pressions de pêche à pied. Il permettra notamment d’évaluer
1 -  la contribution de la diversité régionale (l’ensemble des Pertuis) à la diversité locale de l’île d’Oléron,
2 - la dynamique d’échange avec les populations voisines 
3 - l’impact de la pression de pêche sur (i) les mécanismes d’expansion/réduction d’une population, (ii) la diversité et la structure génétique des populations ;
La doctorante, J. Do Nascimento, sera sous la responsabilité scientifique de B. Simon-Bouhet (Maître de Conférences, équipe Amare), P. Garcia (Professeur d’Université, équipe Amare) et G.Radenac (Maître de Conférences, équipe  Dyfea) et son financement proviendra du Ministère de La Recherche et de l’Enseignement Supérieur.

Bon courage à eux deux et rendez vous dans quelques mois pour la présentation de leur premiers résultats. A noter que par ailleurs, un autre doctorant (M. Le Duigou, équipe Dyfea) poursuit ses travaux sur les communautés benthiques des estrans oléronais démarrés il y près de 3 ans alors que l’Association IODDE le finançait. Ses études ont été totalement intégrées dans les objectifs de G.I.P.R.E.OL qui en assure dès à présent le financement et ce jusqu’à fin 2010.