Présentation du projet

Tâche 1 – Les pratiques de pêche à pied (IODDE)
Tâche 2 – La ressource biologique : les biocénoses benthiques associées (LIENSs – DYFEA)
Tâche 3 – La ressource biologique : la population d’étrilles exploitée (LIENSs – DYFEA– AMARE)
Tâche 4 – Le processus de Gestion Intégrée des Zones Côtières (LIENSs – AGILE)
Tâche 5 – Statuts Juridiques des pratiques de pêche à pied (CEJLR)

Le projet est présenté ici dans une composition à 5 tâches distinctes de manière à rendre très lisibles les études et suivis qui seront entrepris durant les trois années. Ces tâches sont de la responsabilité d’un partenaire particulier et le travail de coordination permettra de rendre cohérent la mise en place, le déroulement pratique, la gestion et l’interprétation des données recueillies.



Tâche 1 – Les pratiques de pêche à pied (IODDE)


            Si l’on veut évaluer les pratiques de pêche à pied dans leur importance et leur impact, il faut impérativement passer par une estimation de la fréquentation, d’un point de vue quantitatif, mais aussi qualitatif c'est-à-dire en tenant compte de la diversité des profils des pêcheurs (profil qui a beaucoup évolué en quelques décennies) et donc des pratiques et des impacts sur l’écosystème.


Tâche 2 – La ressources biologiques : les biocénoses benthiques associées (LIENSs – DYFEA)


   Cette tâche a deux objectifs : définir des indicateurs écologiques de perturbation et évaluer la capacité de résilience du système (i.e. de leur capacité de retour à l’état  écologique initial) sous pression anthropique. En effet, l’état écologique des zones prospectées dépendra de la sensibilité des biocénoses associées aux blocs à une perturbation par retournement mais aussi de leur capacité de résilience.


Tâche 3 – La ressource biologique : la population d’étrilles exploitée (LIENSs – DYFEAAMARE)


Les connaissances fondamentales sur la population locale de l’étrille (Necora puber) sont pour le moins rares voire quasi-inexistantes. Or, une gestion raisonnée et durable d’une telle  ressource passe immanquablement par l’acquisition de telles données. Deux types d’études seront entrepris à cet égard : l’une sur les paramètres biologiques et dynamiques de la population exploitée, l’autre sur sa structure génétique.


Tâche 4 – Le processus de Gestion Intégrée des Zones Côtières (LIENSs – AGILE)

Cette tâche vise trois objectifs qui mobilisent des questionnements et des méthodologies spécifiques relatives aux sciences humaines et sociales.
                1 - Suivre et évaluer la mise en œuvre opérationnelle du processus de gestion intégrée des zones côtières
                2 - Suivre et évaluer la participation des différentes catégories de public dans le développement des « bonnes pratiques » et des opérations de sensibilisation et d’éducation.
                3 - Évaluer le potentiel de co-gestion du territoire dans une perspective de développement durable

 


Tâche 5 – Statuts Juridiques des pratiques de pêche à pied (CEJLR)


    Il sera procédé à un recensement des textes juridiques applicables à la pêche à pied de loisir. Nous réaliserons aussi une étude de l'objet et du contenu (protection/gestion...) des différentes règles régissant la pêche à pied de loisir. Nous ferons des propositions tendant à appréhender la norme juridique dans le cadre d'une Gestion Intégrée des Zones Côtières.

Pour résumer notre proposition, le schéma conceptuel proposé permet de bien cerner notre démarche articulée en trois phases successives.
L’état des lieux sera mené le long de trois axes distincts : la ressource (1), les pratiques (2) et le système de gestion et de réglementation (3). Les deux premières études permettront de définir des indicateurs de l’impact anthropique (4) alors que les contraintes d’acteurs et la résilience potentielle du système (populations et écosystèmes) seront évaluées par l’analyse du troisième (5).
La phase expérimentale se déroulera sur deux plans ; l’expérimentation écologique aura pour objectif l’évaluation de la réponse fonctionnelle et structurelle des écosystèmes aux divers degrés d’atténuation de l’impact anthropique. Elle permettra d’affiner l’évaluation du système de gestion (6). L’expérimentation GIZC, quant à elle, s’attachera à tester différentes formes d’intervention (réglementation plus ou moins stricte, information, pédagogie…) à partir de la mobilisation des différents acteurs.
La phase finale peut être considérée comme un retour d’expérience (7) au cours de laquelle les trois axes définis initialement seront repris intégralement. L’objectif est, à terme la rédaction d’un guide méthodologique (8) rédigé à partir des acquis méthodologiques (application locale, transferabilité), des effets « expérience » et d’une cartographie-type.

 


 

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